« Il est important que les entreprises alimentaires donnent une description sincère de leurs produits. Soyez transparents sur leur composition et ne trompez pas le consommateur par des allégations nutritionnelles ou de santé », affirme Elif Stepman, de Foodwatch.
« Il est important que les entreprises alimentaires donnent une description sincère de leurs produits. Soyez transparents sur leur composition et ne trompez pas le consommateur par des allégations nutritionnelles ou de santé », affirme Elif Stepman, de Foodwatch.
Aux Pays-Bas et en Allemagne – pour l’instant pas encore en Belgique –, Foodwatch décerne chaque année le « Windei d’or » à l’entreprise alimentaire qui commercialise le produit le plus trompeur de l’année. « Les nominés modifient souvent leur produit en réponse à cette nomination », raconte Elif Stepman, directrice de campagne chez ce gendarme essentiel de l’alimentation. « La question est toujours de savoir où se termine le marketing et où commence la tromperie », dit-elle. « L’article 8 du Règlement général concernant les denrées alimentaires (CE 178/2002) interdit la tromperie, mais reste vague sur sa définition. »
Il faut ajouter à cela, selon Elif Stepman, que les autorités nationales permettent de renseigner soi-même des aspects comme l’appellation des ingrédients de la recette d’un produit. « À cet égard, le principe de base est de tenir compte des attentes du consommateur, mais il reste à savoir dans quelle mesure celui-ci se préoccupe des descriptions légales et de la composition. »
Allégations nutritionnelles et de santé
La Commission européenne travaille depuis une dizaine d’années à des règles claires régissant les allégations nutritionnelles et de santé, mais la version finale n’est toujours pas prête. Elif Stepman voit pourtant des améliorations. « Les boissons énergisantes à base de caféine nocives pour la santé ne peuvent plus être présentées avec l’argument qu’elles améliorent la concentration et la vigilance. » Par contre, le consommateur trouve toujours au supermarché de nombreux produits qui contiennent trop de sucre, de graisse ou de sel et affichent malgré tout une image de santé, dit-elle. « C’est par exemple le cas des collations malsaines accompagnées d’allégations protéiques, ou des jus de fruits hyper sucrés qui satisfont soi-disant aux "besoins journaliers en vitamines" ». Les fabricants peuvent en principe décider eux-mêmes de faire état ou non d’allégations nutritionnelles et de santé sur l’emballage des produits. Le règlement n° 1924/2006 de l’UE, appelé aussi « Règlement Allégations », régit cet aspect.
Les allégations utilisées doivent impérativement satisfaire aux exigences de ce règlement. Cela est laissé à l’appréciation de la Commission européenne, sur avis de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). Les allégations nutritionnelles mentionnent un aspect positif de la composition d’un produit, par ex. « source de fibres ».
Les allégations de santé se classent en allégations fonctionnelles (générales), allégations de réduction d’un risque de maladie et allégations ciblant le développement et la santé des enfants. Les allégations de santé doivent être accompagnées d’un texte soulignant l’importance d’un mode de vie sain et la quantité à consommer pour obtenir l’effet recherché.
« Pour les fournisseurs d’ingrédients et les entreprises alimentaires, transparence et informations claires sont d’une grande importance », insiste Elif Stepman. « Au bout du compte, ce sont les entreprises alimentaires qui assument la responsabilité des allégations. »
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