« Les compléments alimentaires sont des produits sûrs et bien encadrés sur le plan juridique. Avant leur mise sur le marché, un dossier de notification doit être introduit auprès du SPF Santé », souligne Valérie Vercammen, de la fédération professionnelle be-sup.
« Notre première source de nutriments doit rester une alimentation saine, variée et équilibrée. Les dernières enquêtes relatives à la consommation alimentaire pointent, entre autres, une consommation extrêmement faible de fruits et légumes. Les consommateurs belges risquent donc de manquer de nutriments essentiels. » Les compléments alimentaires servent à supplémenter le régime alimentaire normal. Ils contribuent à une bonne santé grâce à leurs effets physiologiques et nutritionnels. Le marché belge des compléments alimentaires représente un demi-milliard d’euros. Be-sup entend défendre la crédibilité et l’image des compléments alimentaires et à instaurer la confiance dans des produits sûrs et de haute qualité. Plus de 160 membres représentent l’ensemble de la chaîne des compléments alimentaires : de l’innovation au contrôle de la qualité, en passant par la création, la production et la distribution. C'est ainsi que sa directrice, Valérie Vercammen, résume la mission de la fédération professionnelle.
Enquêtes sur la consommation alimentaire
La dernière enquête FCS de Sciensano montre que seuls 5 % de la population âgée de 3 à 64 ans consomment suffisamment de légumes et 9 % suffisamment de fruits. « Nous attendons avec impatience la nouvelle enquête de consommation alimentaire (FCS) 2024 de Sciensano (l’organisme scientifique pour la santé et l’environnement en Belgique). De mauvaises habitudes alimentaires exposent les consommateurs à des risques de carences en nutriments essentiels. Dans ce cas, la prise d’un complément alimentaire peut être recommandée.
La crise a eu peu d’impact sur notre secteur. Nous expliquons cela par le choix rationnel des Belges en faveur de certains types de compléments alimentaires, et notamment les multivitamines, les vitamines et minéraux, les probiotiques, les compléments alimentaires qui ont un effet positif sur le stress.
La pharmacie, championne de la vente de compléments alimentaires
Les compléments alimentaires sont le plus souvent vendus en pharmacies, soit une part de marché de près de 70 % selon Mme Vercammen. Les achats sur Internet représentent quant à eux 15,7 % de ces ventes, mais sur ces 15,7 %, 80 % sont vendus dans des pharmacies en ligne.
Avant de pouvoir être vendu, un complément alimentaire doit d’abord être notifié au SPF Santé. Il s’agit du contrôle préalable à la mise sur le marché. Cela signifie que le produit a été contrôlé par les autorités belges et qu’un numéro NUT/PL/AS lui a été attribué selon qu’il contient des nutriments (NUT, vitamines et/ou minéraux), des plantes (PL) et/ou d’autres substances (AS). « En Belgique, les compléments alimentaires sont réglementés par trois arrêtés royaux spécifiques. L’AR du 30 mai 2021 s’applique aux nutriments (vitamines et minéraux), l’AR du 31 août 2021 aux plantes et l’AR du 29 août aux autres substances (substances autres que les nutriments ou les plantes, qui ont un effet nutritionnel ou physiologique) », poursuit Mme Vercammen. « L’AFSCA, l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire, est responsable des contrôles après la mise sur le marché – chez les producteurs ou les distributeurs, mais aussi dans les points de vente. »
Les sept commandements du consommateur
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